Histoire du Sport Automobile Forézien


LE LIVRE
 
316 PAGES, FORMAT 22,5 X 29,5 cm, 344 PHOTOS NB.
COUVERTURE SOUPLE PELLICULÉE MAT.

Au sommaire :
Préface, par Henry Bernard, ancien Président de l’Automobile Club du Forez et de l’Association Sportive ainsi que par Francis Feutrier, pilote forézien et organisateur.
Avant-propos : L’avant Planfoy : la naissance de l'automobile à Saint-Étienne, dans la Loire.
Les premières compétitions automobiles dans la Loire, dès 1903 : le raid Saint-Étienne / Bourg Argental /Saint Étienne, la "Côte" de la Digonnière, le raid Saint-Étienne / Avignon, la 1ère course de côte du Pilat, la création de l’Automobile Club du Forez, quelques marques automobiles stéphanoises.

Les courses de côte de Planfoy avant-guerre : 1922 à 1927, l’annulation de 1928 : les années Grua, Morel ou Chiron.
Les courses de côte de Vendranges, 1923 et Saint-Alban les Eaux, 1923 / 1928.
Le Grand Prix d’Andrézieux 1946 : Amédée Gordini et Raymond Sommer vainqueurs !
Le Salon automobile d’Andrézieux 1952.
Les courses de côte de Planfoy : l’édition tragique de 1953, 1954, 1958. Le Capitaine Heurteaux, Charles Pozzi et Auguste Veuillet l’emportent !
La naissance du circuit de Saint-Étienne : les 4 Heures du Forez 1955, l’annulation en 1956, le drame des 6 Heures du Forez 1957… Louis Rosier et Ron Flockart en vedette !
Le Tour de France Automobile sur le tracé stéphanois : 1956 / 1958. Alfonso de Portago, Olivier Gendebien les plus rapides !
 
RÉSUMÉ

60 ans de sport automobile en Forez, que d’évènements sportifs méconnus ou tout du moins, oubliés…
A travers un récit à la fois anecdotique et historique, l’Histoire du Sport Automobile Forézien retrace la passionnante aventure de la compétition automobile en terre forézienne, de Planfoy à Roanne, d’Andrézieux à Saint-Étienne…
De la montagne à la piste !

Dès les années 20, Planfoy célèbre un haut lieu français de la course de côte, où se distinguent entre autres Eugène Grua, André Morel ou Louis Chiron. Vendranges et Saint-Alban les Eaux se font, dans la région roannaise, l’écho de ces premières compétitions.

Au lendemain de la deuxième guerre mondiale, les monoplaces de Grand Prix déferlent sur Andrézieux, le temps d’une victoire pour Amédée Gordini ou Raymond Sommer.
Puis les années 50 voient Planfoy revenir à la une de l’actualité, que Jean Heurteaux, Charles Pozzi ou encore Auguste Veuillet illustrent de fantastiques performances. Le drame n’est malheureusement pas absent de cette aventureuse épopée sportive, dès 1953, avec le sort fatal du Capitaine Heurteaux sur la ligne d’arrivée de l’épreuve…

Ambitieux projets enfin que celui du Circuit de Saint-Étienne, né de la farouche volonté d’une poignée de passionnés, soutenu par l’industriel forézien Paul Grousset plus attaché que jamais à l’automobile.
Ferrari, Jaguar, Aston Martin et autres Porsche en construisent un hélas trop bref et tragique destin, à travers la participation de quelques unes des plus célèbres écuries automobiles internationales en bagarre avec les pilotes français les plus renommés de la spécialité.

Tour à tour audacieuse, novatrice, dramatique, méritante ou palpitante, l’histoire du sport automobile forézien est d’une grande richesse.
Et elle mérite d’être connue de tous…



"Pour les pilotes et les mécaniciens,
les stands de ravitaillement font face aux tribunes d’honneur et de presse,
sur 60 mètres.
Trois passerelles permettent de passer de l’extérieur à l’intérieur du circuit.
15 buvettes, 50 tonnes de paille, 1500 policiers, 10 000 litres de carburant,
des trains spéciaux toutes les demi-heures,
 des cars spéciaux toutes les dix minutes,
4 postes de secours, 30 médecins et internes, 20 ambulances…
bref, rien ne manque. "
Extrait © Histoire du Sport Automobile Forézien, 1891 / 1960.

"Le speaker annonce le départ de la puissante Jaguar du leader,
devant une foule attentive, passionnée mais aussi imprudente,
massée au bord de la route, débordant le service d’ordre
qui plusieurs fois déjà a du interrompre l’épreuve.
Quelques brèves minutes plus tard,
le bolide débouche à quelques 160 km/h du dernier virage,
tout droit tourné vers son seul objectif,
franchir au plus vite la ligne d’arrivée.
Les nombreux spectateurs présents sur les bas-côtés se penchent pour mieux voir, ultime éblouissement par un homme au sommet de son art… "
Extrait © Histoire du Sport Automobile Forézien, 1891 / 1960.

"Flockart saisit l’occasion, la Jaguar de l’Ecurie Ecosse prend la tête,
suivie dans sa roue par le V12 italien de Mairesse,
qui se refuse à laisser filer trop vite son adversaire.
Jour des Jaguar ? Sans doute. Quelles machines fantastiques que ces types D ! Sanderson s’empare de la 2e place, oublié Hamilton, dépassé Mairesse…
Fabuleux mano à mano que ce 7e tour entre les deux équipiers,
Flockart et Sanderson, roue dans roue !
Au 15e passage, à La Massardière, Mairesse manque à l’appel.
Quatre têtes à queue et la belle italienne échoue durement dans la paille,
 abîmée, impuissante à repartir… "
Extrait © Histoire du Sport Automobile Forézien, 1891 / 1960.

En couverture du livre : images du passé automobile forézien :Planfoy,
Andrézieux, Saint-Etienne, tour à tour haut lieu de la compétition !
Copyright Frédéric Reydellet